COSMYX, la pépite française de l’impression 3D industrielle va lever 1,5 million.
COSMYX est devenue, en quelques années, l’une des hashtag#startups les plus en vue du monde industriel français.
Elle produit des imprimantes 3D et des micro-usines qui permettent aux industriels de produire en « fabrication additive ».
Vous ne savez pas ce qu’est la fabrication additive ? Laissez-moi vous raconter cette jolie histoire d’entreprise.
La fabrication additive c’est produire en ajoutant de la matière, au lieu de l’enlever (comme dans l’usinage traditionnel : tour, fraisage, découpe).
Les machines COSMYX permettent de faire cela avec les matériaux les plus utilisés dans l’industrie : plastiques, métaux, céramiques… Elles peuvent ainsi :
– Fabriquer des pièces complexes impossibles à produire autrement.
– Réduire les déchets (on n’enlève rien, vous dis-je).
– Prototyper rapidement.
– Personnaliser à l’infini.
– Alléger les pièces. Ce qui est très utile dans l’aéronautique et le spatial.
Quand Anthony Seddiki et ses associés se sont penchés sur ce marché, ils ont constaté que les machines manquaient souvent de fiabilité pour être intégrées dans une vraie production industrielle. Trop lentes, trop fragiles, incapables de tourner en continu.
Puis arrive le confinement de 2020. La France se rend alors compte qu’à force de faire la vie dure à ses industriels, les usines sont parties. Et on ne sait plus produire le matériel de protection de base pour les soignants.
Anthony mobilise alors des experts hashtag#3D et lance une association qui va produire plus d’un million de visières.
Cette opération lui confirme que la France a « les compétences pour concevoir quelque chose qui n’existait pas encore sur le marché. »
Il crée COSMYX dans la foulée. Sa mission : concevoir et assembler en France des machines d’impression 3D capables de produire en série, 24h/24, 7j/7, sans perte de qualité.
Des machines qui tournent en continu.
Une vitesse d’impression inégalée, précision, fiabilité.
Idéales pour remplacer des composants.
Son argument de vente principal ? « Dans votre atelier, pourquoi accepter une machine à deux mois de délai, sans SAV local ? Alors qu’on sait faire mieux et qu’on est à côté. »
C’est ainsi que la Marine Nationale, Thales, Rheinmetall, la DMAé – Direction de la Maintenance Aéronautique ou le SIMMT (Matériels Terrestres), TotalEnergies, Orange ou Orano ont passé commande.
Produire en France est un défi. Anthony l’a relevé. « Pour offrir à nos industriels et à nos armées une alternative compétitive et garantissant la sécurité du savoir-faire face aux produits chinois. »
Son chiffre d’affaires doublant chaque année, COSMYX a besoin de moyens pour suivre. Et comme ils sont membres FFI, notre cercle de BA FFI Invest va les aider à lever des sous.
Un investissement comporte toujours des risques de perte. Mais si cette aventure vous intéresse, venez écouter pitcher Anthony. Ce sera le 4/12 à 18h00. Inscription auprès de Raymond BOCH.