Renaud Dutreil sur Radio Classique : « La Cour des comptes fait le jeu des fonds d’investissement de Wall Street plus que celui de l’économie française. »
« S’il n’y avait pas le pacte Dutreil, Pernod Ricard aurait été vendu soit à Diageo, soit à Bacardi. Mais il ne serait plus français. »
L’ancien ministre de Jacques Chirac ne décolère pas contre la Cour des comptes. Il la qualifiait d’ailleurs, sur Le Figaro TV, « d’officine du Parti socialiste ».
Avant le pacte hashtag#Dutreil, les entreprises et les familles qui les possédaient devaient payer jusqu’à 45 % d’impôts sur les transmissions.
Ces familles ne possédant pas cet argent sur leur compte, explique l’ancien ministre, elles étaient obligées :
– De vendre des titres (tout ou partie du capital)… généralement à des fonds d’investissement dont la plupart sont américains.
– Ou de se verser d’importants dividendes afin de payer cet impôt. Ce qui nuisait à la trésorerie et à la capacité d’investissement des entreprises en question. Et donc à leurs performances et leur solidité face à leurs concurrentes internationales.
« Il y a plusieurs types de capitalistes, selon lui. » :
• Celui de Wall Street, qui est dans le court terme, l’immédiateté.
• Celui des fonds d’investissements, qui se projette à 5 ou 10 ans.
• Le capitalisme familial, qui pense et agit sur le temps long, à plusieurs générations.
Les autres pays européens l’ont bien compris, puisqu’ils ne taxent pas la transmission intrafamiliale. Ils vont donc encore plus loin que le pacte Dutreil.
C’est ce qui leur permet d’avoir des taux de transmissions dans les familles de près de 75 % pour des pays comme l’Allemagne, l’Italie et même près de 87 % pour la Suède ». En France, nous étions tombés à moins de 10 % avant le pacte Dutreil. Le reste des ETI étaient rachetées par des grands groupes ou des fonds = hashtag#financiarisation de l’économie.
En ayant « l’obsession de l’égalité », il estime que la Cour des comptes favorise le capitalisme de Wall Street et déracine les PME françaises.
Bref, « en voulant tout égaliser, la Cour des comptes fait le jeu de Wall Street ».
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