Patrick BELLITY : « Les acheteurs allemands respectent la technique. Les acheteurs français ne veulent que du prix ».
Il n’y a pas que la fiscalité et les normes qui expliquent pourquoi la désindustrialisation a été plus forte en France qu’ailleurs en Europe.
Dans ce nouvel extrait de l’interview qu’il nous a donné, Patrick BELLITY explique l’impact d’un élément culturel de nos équipementiers et constructeurs automobiles : l’obsession du prix.
Patrick était patron de la plus grande fonderie d’aluminium de France. Il a travaillé près de 40 ans exclusivement pour le secteur automobile.
Il nous a livré sa vision des raisons de notre délocalisation. Une vision à mille lieues de ce que nous pondent des économistes qui n’ont jamais mis les pieds sur le terrain. (Si vous pensez qu’il y a ici une allusion à Gabriel Zucman, vous vous trompez. Je ne suis pas comme ça.)
Ici, on voit comment la solidarité allemande ou italienne, via des pratiques de grandes entreprises vis-à-vis de plus petites, diffère de la nôtre.
En France, on parle beaucoup de collectif. Mais globalement, on le pratique bien moins qu’ailleurs.
Pour retrouver l’interview intégrale de Patrick BELLITY, abonnez-vous à la chaîne de podcasts des Forces Françaises de l’Industrie sur Deezer, Spotify, Youtube ou Apple Podcasts.
Si vous en avez assez d’entendre parler d’économie par ceux qui la critiquent, la règlementent ou la théorisent, venez écouter la parole de ceux qui la fabriquent : les entreprises.
Comment certains grands groupes automobiles français ont accéléré notre délocalisation par leurs pratiques d’achat.
