Selon La Tribune, les forces armées indiennes auraient recommandé à leur gouvernement d’acquérir 40 à 114 appareils supplémentaires.

Cette perspective balaie les rumeurs orchestrées par le Pakistan et la Chine après le raid aérien de Sindoor. Elles étaient censées discréditer les performances de l’avion français.

Le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, avait d’ailleurs répondu : « La sanction est simple : les Indiens continuent à m’acheter des avions. »

Il semblerait qu’il avait raison.

L’Inde a déjà massivement investi dans le Rafale :
– 36 exemplaires commandés en 2016 pour son armée de l’air (9,4 milliards de dollars)
– Puis 26 Rafale M pour sa marine en avril dernier, pour 7,4 milliards de dollars.

Avec 62 appareils déjà en commande, elle est désormais le premier client export du Rafale, toutes versions confondues. Elle devient aussi la première marine étrangère à déployer la version embarquée.

Par ailleurs, un appel d’offres MRFA, lancé parallèlement pour 114 avions multirôles, illustre la volonté indienne de moderniser sa flotte, en remplaçant les MiG-21 et Jaguar vieillissants.

Mais au-delà de ces acquisitions et de ces chiffres fous, c’est une alliance plus profonde qui se dessine.

L’enjeu industriel et stratégique est de faire du Rafale non seulement un outil opérationnel validé au combat, mais aussi le socle d’un partenariat technologique franco-indien de long terme.

Pour Dassault et la « Team Rafale », l’opportunité dépasse la simple commande. Il s’agit d’adosser la compétitivité française à une profondeur industrielle et diplomatique qu’aucun autre client n’offre. Une partie de ces équipements devant être construite en Inde.

L’Inde voit dans cette coopération un levier d’autonomie stratégique face à la Chine et au Pakistan. La France, elle, peut, à l’image du rôle jadis tenu par le Mirage III, transformer le Rafale en pivot d’exportation et en garantie de pérennité pour toute sa base industrielle de défense aéronautique.

En somme, si New Delhi confirme son choix, le Rafale ne sera plus seulement un avion de combat performant. Il deviendra le symbole d’une alliance stratégique, industrielle et diplomatique appelée à marquer durablement le XXIᵉ siècle.

On savait que l’industrie avait des vertus sur l’ascenseur social, la création de richesse et la souveraineté. On voit qu’elle est aussi le moyen de renforcer des alliances précieuses en ces temps troublés.

Bravo Dassault Aviation ! Vous nous rendez fiers !

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