Chers résistantes, chers résistants, chers soutiens.
Cette semaine, j’ai vécu une expérience de dissonance cognitive partagée.
Ce phénomène, dérivé du concept théorisé par Leon Festinger en 1957 (dissonance cognitive : je fume tout en m’inquiétant en permanence pour ma santé), décrit le malaise qu’on peut ressentir quand, à l’échelle collective et sociale, on observe un groupe de personnes (politiques, médias, collègues, société en général) qui affichent une vision de la réalité en contradiction flagrante avec ce que nous autres percevons comme évident.

Spectateur gêné d’une pièce de théâtre où tous les acteurs vivent dans une réalité alternative, j’ai pu assister aux tentatives de blocage d’une extrême France qui, prétendant représenter un peuple qu’elle a si souvent trahi qu’il ne vote plus pour elle depuis des années.
Elle s’est attaquée aux symboles représentant leur ennemi imaginaire :
- Le capitalisme.
- Les forces de l’ordre qui, cette fois-ci, ont pu bloquer leurs tentatives de blocage.
→ Retrouvez notre article ici ≫ et son incroyable vidéo diffusée par La Montagne où on voit des militants d’extrême gauche apprendre à leurs enfants à caillasser une agence bancaire d’Aurillac.
Sur les plateaux TV et sur les médias sociaux, on a pu à nouveau goûter à la tarte molle de la « justice fiscale ». Cette fois-ci, elle était présentée en sauce Zucman. En gros, c’est la même qu’en 1981. On vous refait, dans le pays le plus redistributif du monde, où on va jusqu’à s’endetter pour compléter les revenus des plus pauvres d’entre nous, le coup des « 200 familles ». LE problème de notre économie ne serait pas un système administratif et social qui gère mal l’argent qu’il prélève sur notre travail. Ce serait que 1800 personnes ne seraient pas assez taxées.
Notre article sur l’intervention d’Éric Coquerel, président de la commission des finances de l’ Assemblée nationale et député LFI est ici. La vidéo vaut le détour… (cliquez sur le texte en bleu).
Bref, toujours la même obsession fiscale qui confirme que nous, Français, n’en avons pas fini avec notre plus gros défaut : la jalousie sociale.
Sisisi… N’en déplaise aux personnes touchées par ce mal, la jalousie sociale existe bel et bien. L’article Attitudes to wealth in seven countries: The Social Envy Coefficient and the Rich Sentiment Index par Rainer Zitelmann (2021) l’a démontré. Il comparait les attitudes envers les riches dans 7 pays développés. Et devinez quoi ? La France est arrivée en tête des « social enviers » (les jaloux sociaux), juste devant l’Allemagne et loin derrière les pays du nord de l’Europe : 34 % de notre population a un problème avec la réussite et la richesse des autres.
Même relevée d’une appellation avantageuse dont les conseillers en communication anticapitalistes ont le secret (on l’appelle généralement « justice sociale »), elle reste bel et bien présente. Et elle continue à détourner notre attention de nos véritables urgences : réformer notre système qui coûte chaque année plus cher et qui fuit de partout.

Dissonance cognitive partagée vous ai-je dit.
Car, alors que je me navrais de la persistance de ces éternelles rengaines, les FFI participaient à l’organisation d’initiatives formidablement positives. Et toutes sont dues à un phénomène nouveau : les entrepreneurs sortent du silence et décident de se serrer les coudes.
À commencer par nos prochains événements :
- Celui de Paris où, le 16 septembre, nous allons réunir un groupe d’investisseurs pour lancer notre collectif de Business Angels pour l’industrie. Ben oui, c’est formidable de dire qu’il faut encourager le made in France, mais si personne ne finance son développement, on n’ira pas bien loin, les amis. C’est Raymond BOCH qui va s’y coller. Inscription ici.
- Celui de Nice où, le 19 septembre, Jessika BELTRA et moi accueillerons Philippe Veran. Parti de rien, il a bâti l’un des leaders mondiaux des implants dentaires et des aligneurs, Biotech Dental Group. Il est pour moi le symbole de la réussite à la française : grande loyauté à son territoire d’origine (il produit 100 % à Salon-de-Provence), investissement en France dans des dizaines de startups, d’artisans, de PME pour les aider à se développer. Et pour le remercier, on va lui concocter une petite taxe Zucman en disant que c’est ça la justice fiscale. Vous voulez assister à l’évènement du Cercle FFI Alpes Maritimes ? C’est ici. Pour écouter son histoire et ses conseils, retrouvez sa passionnante interview : Sur deezer, sur Youtube, sur spotify ou podcasts.
- Celui de Blois. Où notre tout jeune club FFI Blois, emmené par Gaelle POUSSIN et Frédéric Veillon de la Garoullaye recevra, le 26 septembre, Andre Choulika Ph.D., pionnier de la biotechnologie et figure majeure de la recherche scientifique. Inscription ici.
- Pour rappel, nous sommes partenaires et membres du jury des Grands Prix BFM de l’Industrie, via Kadia SYLLA MOISSON. N’oubliez pas d’envoyer vos candidatures en cliquant ici.

Après le succès de Arcachon La Plage aux Entrepreneurs où le maire d’Arcachon Yves Foulon et le président d’Origine France Garantie, Gilles ATTAF , ont réuni tout l’écosystème du made in France sous le parrainage de l’infatigable Pierre Gattaz …
Les Forces Françaises de l’Industrie s’associeront, le 26 septembre, au colloque de Deauville, qui répondra à l’appel de l’UNCJ – Union Nationale des Commissaires de Justice. En présence de Pierre Gattaz (infatigable, vous dis-je), d’ Hervé Morin, président de la Région Normandie, cet événement exhortera les entrepreneurs à continuer le combat. Un combat démocratique et non violent, vous l’aurez compris.

C’est-à-dire à :
- Ne plus laisser le micro à ceux qui critiquent, commentent, réglementent ou théorisent l’économie. Les entrepreneurs sont ceux qui la fabriquent, cette économie. Alors exprimons-nous au moins autant que ceux qui n’en ont qu’une approche lointaine.
- S’organiser pour agir concrètement : mutualiser nos moyens pour investir dans les PME locales.
Plus d’infos et un lien d’inscription gratuite sur cet événement ici.
Je serai « grand témoin » aux rencontres du Parc Industriiel de la Plaine de l’Ain, le 18 septembre au soir. C’est à l’invitation de Yann DELERCE et d’ Emilie BROT. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur leur page.