Cette semaine, les druides de l’anticapitalisme étaient sur les plateaux TV.
On retiendra :
L’intervention de Zucman qui a essayé de faire croire qu’en créant une holding en France, on pouvait échapper à l’impôt. Ceci est un énorme manque de respect envers nos percepteurs d’impôts, régulièrement médaillés d’or aux Jeux olympiques du contrôle fiscal.
Et surtout, celle d’Éric Coquerel, ânonnant les psaumes et les croyances de 1981 qui avaient pourtant plongé l’économie dans une profonde récession.
Souvenez-vous.
Parce qu’elle croyait, en cancre jaloux du premier de la classe, que le problème de la France c’était les 200 familles les plus riches, la gauche d’alors avait réussi l’exploit de financiariser l’économie au nom de la justice fiscale.
Comment ?
En imposant les stocks (le capital) comme s’ils étaient des flux (des revenus). Votre entreprise vaut 100 M ? Vous devez donc payer 2 M d’impôts sur la fortune.
Par égalitarisme républicain, on a ainsi obligé les propriétaires, pour payer leurs impôts :
À se payer plus. Ceci a appauvri les entreprises, leur laissant moins d’argent pour investir, embaucher et croître. C’est ainsi qu’on n’avait que 5 400 ETI (entreprises de 250 à 5 000 employés) en 2017. L’Italie en avait 8 000 et l’Allemagne 12 500. Or, ce sont les ETI qui innovent, embauchent et exportent le plus.
À vendre leurs actifs plutôt que de les transmettre à leurs enfants. Ceci a permis à beaucoup de fonds d’investissement, souvent étrangers, de racheter plein de PME françaises.
Depuis :
Renaud Dutreil a réduit les taxes sur les transmissions d’entreprises.
Emmanuel Macron a supprimé l’ISF.
Cela a réparé partiellement la casse.
Le taux de transmission d’entreprises familiales d’une génération à l’autre était de 40 % avant 1981 (Philippe Pouzoulet, « La succession des entreprises en France »). Il s’est effondré à 9 % (INSEE) avant le pacte Dutreil. Il est aujourd’hui remonté à 22 % pour les ETI.
Le nombre d’ETI françaises est passé de 5 400 à 6 200 ces 7 dernières années.
Mais, parce qu’on a toujours des Robert Mugabe en puissance pleins nos centres-villes, on continue à confondre politiques anti-riches et politiques anti-pauvreté.
Pourtant, tout est écrit dans les livres :
– Ce qui a marché (souvent ailleurs).
– Ce qui a échoué (ça, c’est plutôt chez nous).
Alors, plutôt que de faire des théories fumeuses sur l’avenir, il faudrait que nos grands penseurs lisent et tirent des leçons du passé. On gagnera du temps.
Au passage, vous pourrez constater plus bas le niveau du président LFI de la commission des finances de l’Assemblée nationale en économie.
Visiblement, l’effondrement du niveau scolaire n’a pas touché que les jeunes générations.
Venez investir avec les PME et ETI familiales lors de notre soirée du 16 septembre. Inscription sur notre site.