On parlera de réindustrialisation lors du dîner que nous donnerons le 11 septembre prochain, lors de l’événement Arcachon La Plage aux Entrepreneurs. (Inscription sur la page LinkedIn de l’événement.)

Lors de son audition à l’Assemblée nationale, le PDG de TotalEnergies a illustré l’un des principaux freins à notre réindustrialisation : Notre complexité administrative.

Dirigée par Charles Rodwell et Alexandre Loubet, cette commission d’enquête est en train de devenir l’une de nos sources d’inspiration préférées. Notamment pour la rédaction de l’ouvrage que nous préparons sur « La réindustrialisation au pays des Shadoks ». (En prévente sur notre site.)

On y parle de toutes ces bonnes intentions qui, tartinées de l’épais coulis technocratique qui dégouline de notre millefeuille administratif, finissent par engluer nos efforts de réindustrialisation.

Des efforts pourtant produits par tout un collectif :
– D’entrepreneurs qui ont des idées et de l’ambition,
– D’investisseurs qui y croient,
– De collectivités locales et d’agents de la fonction publique pleins de bonne volonté. Tous font ce qu’ils peuvent pour guider les porteurs de projets dans la jungle réglementaire qui est la nôtre.

Bilan : On met entre 2 et 4 fois plus de temps à obtenir les autorisations pour construire une usine en France que dans des pays comparables.

La liste énumérée par Patrick Pouyanné des démarches administratives à entreprendre pour transformer une usine en dit long sur les contraintes que l’on fait subir à nos industriels.

« On nous a demandé de faire des enquêtes publiques sur l’acceptation d’un site industriel qui existait déjà », s’étonne Patrick Pouyanné.

« Je ne remets pas en cause la diligence de nos administrations. Le problème, c’est un empilement de procédures qui mériteraient un guichet unique. »

Il dit finalement la même chose que Jean-Louis Borloo devant le Sénat. S’il salue le travail des agents de la fonction publique, il critique la complexité de notre système, qui finit par mettre le pays à l’arrêt.

C’est là qu’il y a des économies à faire. Alors, plutôt qu’inventer de nouvelles taxes, réformons ! Car, en plus de couter fort cher, notre désorganisation décourage des projets qui auraient pourtant :
– Créé de la richesse.
– Créé des emplois.
– Participé à la décarbonation de notre consommation.

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