Face à l’État de la France n’entame pas son implacable optimisme.
Chers membres des FFI, vous allez être gâtés… par Monsieur Gattaz. Dans les mois qui viennent, vous aurez au moins deux occasions de venir l’écouter.
– Le 20 mai prochain, lors de notre soirée FFI parisienne (au siège de la Fédération Nationale des Caisses d’Épargne). Inscription sur notre site.
– Lors de Arcachon La Plage aux Entrepreneurs, qu’organisent Origine France Garantie et la Mairie d’Arcachon. Nous serons le 11 septembre, mais rassurez-vous ! Comme le disait Gilles ATTAF juste avant qu’on prenne cette photo, l’évènement se tiendra sur la plage et pas en haut d’une tour (humour). Les inscriptions sont ouvertes : visitez leur page.
En attendant, si vous êtes entrepreneur et que vous cherchez des raisons d’espérer, il faut lire ou écouter Pierre Gattaz. Car, depuis quelques temps, ce chef d’entreprise se livre avec transparence.
– Sur les difficultés qu’il a traversées. Je vous recommande la lecture de ses posts LinkedIn, très sincères sur les crises qu’il a affrontées. Sur ce qu’elles lui ont appris. Cette lecture est salutaire, notamment pour ceux qui font face aujourd’hui à l’avalanche des procédures collectives et dont le moral est bien bas. Car on apprend, via les confidences de Pierre, que Radiall, la brillante ETI familiale qu’il dirige, a traversé, elle aussi, de terribles moments. Dont une procédure collective longue de 18 mois. Elle s’en est fort bien remise, depuis.
– Sur ce que son expérience entrepreneuriale et de président du Mouvement des Entreprises de France lui a appris des points forts et des points faibles du système français. Un système dont il dénonce fréquemment la complexité, la lourdeur, le coût. Il en tire le constat frustrant d’une France pleine de potentiel inexploité.
Mais Pierre Gattaz n’est pas homme à se résigner. Alors, il occupe la scène médiatique. Il influence sur les réseaux sociaux, il explique, il pointe nos dysfonctionnements, nos archaïsmes. Il encourage, il peste, il harangue.
Son dernier post, appelle à s’inspirer du « courage » dont l’Allemagne a fait preuve pour se réformer à une époque où c’était elle « le malade de l’Europe ».
Avec quelques-uns de ses amis entrepreneurs (plutôt issus de la ligue des champions que de la Fédérale 3 : Xavier Fontanet, Maxime Aiach…), il a lancé l’Institut des Solutions. Un think tank dont l’objectif est de plancher sur « les réformes à mener en France ».
Il vient de dévoiler une plateforme dont l’objet m’a bien fait rire : Collecter les témoignages du plus grand nombre sur les absurdités de notre système, dans un grand « bêtisier de l’administration ».
Vu qu’aux FFI, on est en train de travailler sur un livre intitulé « La réindustrialisation au pays des Shadoks », je me demande, Pierre, si on n’a pas des choses à raconter ensemble.
