Alors, évidemment, certains vont penser que diffuser cet extrait de l’audition de Nicolas Dufourcq à l’Assemblée nationale un 1er mai, c’est faire preuve de mauvais esprit. Surtout au moment où quelques personnalités courageuses rappellent aux boulangers hors-la-loi que faire du pain un jour férié met en danger l’équilibre de notre société.

Non. C’est au contraire dans une démarche d’apaisement que nous diffusons les très curieuses déclarations du patron de Bpifrance. C’était devant la commission d’enquête dirigée par Charles Rodwell et Alexandre Loubet.

« Curieuses déclarations », ai-je écrit. Car, dans sa réponse à la question : « Quels sont les freins à la réindustrialisation de la France », Nicolas Dufourcq semble envisager qu’il puisse y avoir une corrélation entre la quantité de travail fournie par une population et la rapidité de croissance de son économie. Voire même avec la prise de parts de marché mondiale de ses entreprises.

« La masse de volonté de puissance (des pays asiatiques), qui se traduit par un travail acharné »… fait que « nous avons devant nous un défi énorme », dit-il.

« On pensait qu’ils allaient se lasser de travailler 70 h par semaine en prenant 10 jours de vacances par an. Ils ne se sont pas lassés. Et ils ne sont pas prêts du tout à se lasser. Parce que le carburant de tout ça, c’est la victoire, c’est la fierté, c’est le drapeau. »

Vous imaginez bien que pour des gens comme moi, à qui on a dit toute leur vie professionnelle que pour créer des emplois il fallait baisser la durée du travail, c’est un peu troublant…

Je suis preneur de vos avis car je suis perdu maintenant.

Voilà, bonne manif à tous !

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