Vous voulez comprendre pourquoi la décarbonation des bâtiments patine ?
Écoutez le nouveau podcast des Forces Françaises de l’Industrie. Il est disponible sur toutes les plateformes d’écoute.
En voici un premier extrait.
On nous le répète depuis des années. La décarbonation de nos modes de consommation est urgente. Sans elle, le dérèglement climatique va s’accélérer.
Et, dans la grande addition qui fait qu’au bout du compte on émet trop de CO₂ en France, le secteur du bâtiment tient une place de choix. Il est sur le podium des plus gros émetteurs avec le transport et l’agriculture.
En bonne partie parce que nos bâtiments se chauffent encore majoritairement au gaz et au fioul.
Voilà pourquoi ce que fait le Groupe intuis, que dirige Philippe Dénecé (membre de notre club FFI), est important. Il fabrique dans ses usines (toutes françaises) les équipements nécessaires à la transition énergétique des bâtiments. Des équipements qui utilisent l’électricité la moins carbonée d’Europe à la place d’énergies fossiles.
Parce que c’est bon pour la planète, l’installation de ces pompes à chaleur est fort naturellement subventionnée par l’État. Par nos impôts, donc.
Mais voilà… Notre pays, s’il est toujours pétri de bonnes intentions, est aussi plein de contradictions.
On apprend, dans cette interview, que 70 à 80 % de l’argent public consacré à la décarbonation des bâtiments par ce type de systèmes finit dans les poches d’entreprises asiatiques. Une minorité, donc, est consacrée à celles qui fabriquent en France.
La communauté européenne, car c’est elle qui a la main sur ce sujet, nous dit-on, a décidé de faire évoluer les choses… à son rythme.
Pour écouter l’intégralité des propos de Philippe Dénecé c’est sur nos chaines YouTube et sur toutes les plateformes d’écoute.
70 à 80 % des aides publiques françaises pour les pompes à chaleur financent des entreprises asiatiques (Philippe Dénecé, DG du Groupe intuis).
