Alerte sur l’exil de nos jeunes ingénieurs. Ces étudiants dont l’éducation a coûté si cher à la France.

C’est Lucile Devillers qui l’a dévoilé sur LCI, devant un David Pujadas qui n’a pas hésité à parler « d’un exil dont on ne parle pas ».

Quand on élargit la vision à l’ensemble de nos écoles les plus prestigieuses, c’est 10 % des diplômés de l’ESSEC Business School, d’HEC Paris… Qui quittent leur pays. Avec une pointe à 20 % pour l’École Polytechnique et les grandes écoles d’ingénieurs.

C’est 25 % de plus qu’il y a 10 ans.

Personnellement, cela ne m’aurait pas choqué si d’autres chiffres n’étaient pas venus étayer son raisonnement. Car, après tout, il est bon de découvrir le monde quand on est jeune.

Mais ce qui est inquiétant, ce sont les raisons du départ de ces cerveaux.

50 % estiment que la fiscalité est trop pénalisante en France.
Un tiers estime que les salaires sont trop bas.
Et surtout, 70 % partent parce qu’ils estiment que la France est en déclin.

Alors que nous n’avons toujours pas de gouvernement.
Alors que la plupart des partis politiques n’ont toujours pas compris que le redressement du pays se fera par le succès de nos entreprises.
Alors qu’ils rêvent encore de taxer plus ceux qui réussissent et qui peuvent le plus facilement s’expatrier…

… De plus en plus de nos meilleurs élèves votent avec leurs pieds. Ils vont s’installer là où on les accueille à bras ouverts : au Canada, en Suisse, aux USA.

Natacha Polony viendra débattre avec Philippe Dénecé et moi le 14 octobre prochain lors de la soirée FFI de Paris.

Elle, qui connaît notre système scolaire de l’intérieur pour avoir été enseignante, lance en ce moment son nouveau projet : L’Audace ! Un magazine qui veut réunir ceux qui croient encore au destin français et au redressement de notre pays.

On voit donc à quel point sa démarche est importante. Tout comme celle de nos clubs FFI, qui rassemblent les entrepreneurs et les investisseurs qui veulent agir pour réindustrialiser la France et libérer l’entrepreneuriat.

Ce sera au siège du Groupe intuis. Inscrivez-vous ici >>.

Nous serons également, toujours avec Natacha Polony, à Strasbourg le 9 octobre à l’heure du déjeuner. Invités par LES ATELIERS SOUVERAINS – BAS-RHIN.

Et, pour ceux qui n’y viendront pas, n’hésitez pas à nous dire en commentaire ce que vous pensez de cette statistique. Peut-être suis-je un peu sombre dans mon analyse.

Alors?
« C’est bien. Qu’ils partent ! ». Ou « C’est le signe de notre affaissement » ?

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