Mois après mois, le Sénat nous régale avec ce qu’il aurait pu appeler « le bêtisier de l’État stratège ».

On y apprend comment, à partir d’une idée émanant d’une analyse juste, on peut créer un machin administrativo-démagogique qui n’atteint pas son objectif tout en coûtant un bras.

On posera la question aux politiques que nous avons décidé de recevoir à partir de demain lors des soirées FFI de Paris (inscription sur notre site). Mais, si on a bien suivi, ça se passe un peu comme ça :
– On demande à des gens aussi compétents que Louis Gallois ce qu’ils feraient pour réindustrialiser.
– Il produit alors un rapport sérieux avec des propositions de bon sens.
– Et c’est là que, on ne sait pas où ni comment, la magie Shadok opère… Et l’Administration sort un truc lourd, compliqué et qui marche mal.

Pourtant, le rapport de Louis Gallois avait tout bon. Il pointait déjà, il y a plus de dix ans, le problème majeur de l’industrie française : Le manque de compétitivité de notre modèle social sur les salaires allant jusqu’à 3,5 fois le SMIC.

Viser le SMIC n’avait pas d’intérêt selon lui. Car l’industrie emploie peu de gens au SMIC et, dans les services, la concurrence mondiale est moins forte.

Face à nous, les Allemands ont un système avec des cotisations sociales plafonnées, ce qui rend les postes d’ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers qualifiés bien moins coûteux pour les entreprises qui les emploient.

L’aide était donc ciblée, le dispositif précis, il n’y avait qu’à appliquer pour libérer notre industrie d’un boulet qu’elle traîne encore aujourd’hui.

Alors, est-ce qu’un conseiller en communication a soufflé à l’oreille du président qu’il fallait éviter de faire des « cadeaux aux entreprises » qui ne créent pas d’emplois à court terme ? Ou qu’un dispositif favorisant des entreprises employant des salariés bien payés passerait mal auprès de son électorat ? L’histoire ne le dit pas.

Mais, à la fin, la sage recommandation de Louis Gallois s’est transformée en autre chose.

À la remarque d’un sénateur disant que le CICE « était son enfant », Louis Gallois eut un sourire : « Mon enfant a été dévoyé ! Je ne le reconnais pas. »

Dommage, le CICE aurait pu être bien meilleur si nous avions écouté Louis Gallois.

PS : Écoutez les auditions du Sénat. C’est toujours instructif quand des gens compétents sont interrogés dans le calme par des élus respectueux malgré la diversité de leurs opinions.

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