« L’engagement des agents de la fonction publique est remarquable. C’est la désorganisation du système qui met la France à l’arrêt.»

Comme vous le savez, aux Forces Françaises de l’Industrie, on a décidé d’enquêter pour voir pourquoi notre pays n’arrive pas à se réindustrialiser. Malgré les annonces, malgré l’argent promis et dépensé.

L’idée n’est pas de savoir ce qu’il faut faire pour y parvenir. Des ouvrages comme « Réindustrialiser : Le défi d’une génération », d’Olivier Lluansi ont déjà à peu près tout dit.

Non, la question est : pourquoi n’arrive-t-on pas à prendre les décisions que recommandent les rapports et les commissions consacrés à ce sujet ?

Alors, depuis des mois, on écoute l’avis des experts, des politiques, des élus et on les soumet à des industriels, nos membres, lors de réunions de travail. Comme on le fera :
– Le 17 juin à Paris (déjeuner, afterwork ou dîner : inscription sur notre site).
– Le 3 juillet avec Nord France Invest et Yann PITOLLET à Lille (inscription sur notre site aussi).

Après des centaines d’heures de discussions, d’écoute, d’analyse, on commence à avoir identifié les problèmes. Et ils ne sont pas toujours ceux dont on parle le plus.

En ce moment, le gouvernement et le parlement cherchent à réduire nos déficits publics. Des idées pour taxer plus sont lancées par les uns. Les autres promettent de faire des économies en mettant les ministères, les collectivités et les agences de l’État au régime sec.

Cette vidéo tend à prouver que ces pistes ne sont probablement pas les bonnes.

En témoignent l’analyse croisée de deux personnalités très différentes :
– Celle de Jean-Louis Borloo, ancien ministre et élu local.
– Que j’ai cherché à compléter par le témoignage de Laurent SABATUCCI, membre FFI, dont l’entreprise, EOL , construit des usines et des entrepôts dans 10 pays. (Il interviendra lors de notre événement du 3 juillet à Lille : inscription sur notre site).

Vous verrez, en l’écoutant, que s’ils constatent tous les deux la complexité, la lenteur de notre système, ils louent l’engagement des élus locaux, des agents de la fonction publique locale et nationale.

On met plus de temps qu’ailleurs pour ouvrir des usines ? Laurent SABATUCCI estime que cela serait bien pire si les collectivités et agences locales n’apportaient pas un soutien, une aide extraordinaire.

Ce qui coince, c’est le système et une crise économique qui s’est réinstallée. Nos PME et ETI voient leurs marges baisser. Alors, elles renoncent à des projets d’ouverture d’usines.

Bref, ce n’est pas le moment de revenir sur des exonérations de charges, de taxes ou sur des aides aux entreprises.

Les économies à faire sont dans notre réorganisation !

Amis parlementaires : ne taxez plus ! Ne rabotez pas ! Réformez !

Retrouvez le dernier article de Jean-Louis Borloo (ici)

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