Vous vous rappelez de Samuel ? Nous avions parlé de son projet l’an dernier. Ce jeune entrepreneur né dans le Gard provençal (Ville de Bagnols-sur-Cèze), cherchait alors 13 millions d’€ pour construire une usine.

Son procédé innovant utilise des fruits « déclassés » (cousins méconnus des « légumes moches ») pour en faire des jus et des ingrédients alimentaires. Le tout en revalorisant les marcs sous forme de fertilisants ou de biogaz.

Résultat : Une industrie circulaire et décarbonée qui redonne du sens à notre production agricole et crée des emplois durables sur notre territoire.

L’idée était belle , l’ambition rafraichissante et le jeune homme gonflé. Tout ce qu’on aime aux FFI. Alors on l’a accueilli dans notre réseau. Et on lui a présenté Fabrice Pedro-Rousselin, l’un des membres du club investisseur FFI emmené par Raymond BOCH.

Et on a bien fait ! Car à force de rencontres (industriels, investisseurs, collectivités locales, Bpifrance…) et de travail, le binôme a réussi à convaincre des personnalités de renom : Richard Girardot – ex-PDG de Nestlé, Serge Papin – ex-PDG de Système U, Didier Perreol – président du Syndicat national des producteurs bio, mais aussi Helix Impact, Région Sud Investissement, A Plus Finance (invESS’t PACA), Cléry.

Si bien qu’aujourd’hui, il ne lui reste que 200 000 € à collecter. C’est sur Tudigo que ça se passe et c’est ouvert à tous les investisseurs privés qui veulent partager son risque et son aventure. (Oui, n’oubliez pas qu’on peut perdre sa mise quand on investit dans une entreprise).

« Encore 200 000 € et on aura une nouvelle usine agroalimentaire et circulaire qui sortira de la terre de Provence », se réjouissait-il hier au téléphone.

Son enthousiasme n’est pas seulement celui d’un entrepreneur qui voit aboutir son projet. C’est aussi celui d’un militant sincère du madeinFrance.

« À l’époque de mes parents, nous étions autosuffisants. Nous exportions même. Mais suite aux traités de libre-échange des années 90, les usines d’ingrédients de la vallée du Rhône ont toutes fermé. Du coup, nous importons quasiment tout ce que nous utilisons dans les champs, les vignes ou les vergers. Produits phytosanitaires, engrais, nutrition animale. Pour les jus, c’est pareil. Et ça, ça n’est pas acceptable. »

Et comme Samuel est un enfant de son temps, quand il veut réindustrialiser son pays, il veut le faire bien.

« On peut créer de nouvelles usines tout en réduisant notre empreinte carbone. L’industrie n’est pas l’ennemie de l’écologie. »

Bref, Samuel Marc est un mec bien. Alors on lui souhaite bonne chance pour la dernière ligne droite de sa collecte de fonds !

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