Le cofondateur des FFI, également président d’Origine France Garantie, Gilles Attaf vient de signer une tribune sur ce thème dans… La Tribune. (Je sais, ça fait deux fois Tribune).

Et, comme chaque fois qu’il prend la parole, il pointe un sujet important dont nos gouvernants ne semblent pas vraiment s’inquiéter.

Pourtant, l’heure est grave. Car la pyramide des âges des patrons de PME n’a pas très fière allure. Chaque année, ce sont 185 000 entreprises que leur dirigeant souhaite transmettre. Et seules 51 000 d’entre elles trouvent un repreneur.

Le reste disparaît, souvent à cause de départs à la retraite non anticipés. Ce sont alors des savoir-faire, des emplois et des territoires entiers qui s’éteignent, regrette Gilles ATTAF. C’est la perte d’un héritage immatériel, également.

En plus, le pire est devant nous. Le nombre d’entreprises à reprendre va encore augmenter dans les prochaines années. On attend, dit-il, un pic entre 2025 et 2030. Plus d’un million d’entreprises seront concernées, notamment dans l’artisanat, le commerce ou l’industrie.

Pour Gilles ATTAF, il est donc urgent de se saisir du problème. Car la transmission, loin d’être un simple acte économique, est un enjeu de souveraineté locale. Un vecteur de continuité, d’histoire, de lien humain.

Parce que seuls 30 % des dirigeants l’anticipent à plus de deux ans et la préparent convenablement…

Parce que nombre de repreneurs potentiels ne savent pas bien où trouver une entreprise à reprendre…

Gilles ATTAF estime qu’il faut faire de la transmission d’entreprise une cause nationale. Elle doit devenir un projet de société partagé, impliquant pouvoirs publics, collectivités, réseaux économiques et citoyens.

Pour y parvenir, il faut desserrer ses freins traditionnels. Vous les connaissez. Ce sont toujours les mêmes, en France. Notamment :
• Le manque de financement,
• Une fiscalité encore trop complexe et trop lourde. À l’époque où certains génies de la politique veulent en finir avec le Pacte Dutreil, nous pensons qu’il faut au contraire le renforcer.
• Une sensibilisation au sujet et un accompagnement insuffisants pour les dirigeants de plus de 55 ans.

Alors, vu que notre coprésident vient de lancer un pavé dans la mare, aux FFI, on a décidé de s’y mettre.

Nous allons donc mobiliser les personnes les plus qualifiées de notre club sur le sujet afin de faire ce qu’on sait faire de mieux :
– Connecter les gens et les structures existantes.
– Les sensibiliser et les préparer. Parce qu’une transmission, tout comme une reprise, ça ne s’escamote pas.

Ceci afin que ceux qui cherchent à céder rencontrent ceux qui cherchent à reprendre.

Que ceux qui veulent nous aider rejoignent notre collectif.

On va s’en parler lors de notre prochain événement parisien du 17 juin prochain. Inscription sur notre site !

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